Vous sentez-vous d’ici sur Terre ?

céline vincent douceur de l'âme médium guérisseuse

Vous sentez-vous d’ici sur Terre ?

Vous êtes-vous déjà demandé « qu’est-ce que je fais ici ? Je me sens si différent-e » ? Euh, la cigogne ne se serait pas tromper de planète ? Je ne me reconnais pas franchement chez les gens que je vois sur Terre…

Acte I : ai-je vraiment envie de vivre ici ?

Jusqu’en 2015, j’ai porté en moi un sentiment confus de ne pas être à ma place, ici, sur Terre, et que quelque part dans l’Univers, des civilisations composées d’Etres avec mon ressenti, ma sensibilité, ma vision de la vie, existaient. J’ai longtemps eu cette sensation de vouloir partir pour un ailleurs meilleur. Comment puis-je faire partie de ce monde si violent ? Moi qui aspire à une vie fraternelle, de compassion et de partage… je ne vois pas d’élément ici me permettant de m’épanouir pleinement. Mon cœur ne faisait que de pleurer face aux atrocités qu’il pouvait voir (témoin direct des comportements d’un humain à un autre être ou par écran interposé). Cette « nostalgie de l’ailleurs », comme la nomme Arouna Lipschitz, a eu deux conséquences. D’une part, une fuite dans une quête ésotérique et spirituelle, d’autre part, ma flamme de vie étiolée avec l’interrogation sur mon envie de vivre ici.

Pour « rester en vie », « continuer ma route », je me suis mise à avancer en suivant les règles établies par d’autres (parents, société, amis, conditionnement, tenir une image de gentille personne…). J’ai donc eu des emplois salariés classiques : « Ce qui compte, c’est d’intégrer une entreprise puis de monter les échelons. C’est important de garder son poste par les temps qui courent ». J’ai aussi fini par me mettre en couple « Avec tes idées, tu ne trouveras jamais quelqu’un qui te correspond. » « Tu as quel âge ? Tu vas rester célibataire encore longtemps ? ». Tout cela me montrait bien à quel point j’étais endormie et que je n’avais même pas idée – pas la moindre ! – que je pouvais choisir pour moi.

Vient le jour où tout s’écroule. Tout ce qui s’est construit sur une image pour satisfaire Pierre, Paul, Jacques (et tous les autres prénoms!), pour me persuader que j’étais insérée dans la société, que je respectais bien sagement les règles établies, tout bascule et éclate. Plus de boulot, plus d’envie de boulot, plus de compagnon, plus d’argent et plus de structure familiale. Je me suis retrouvée confrontée à une peur sans nom du lendemain. Que va-t-il m’arriver ? Est-ce la rue qui m’attend ? (suspens, suspens !)

Un jour au milieu de tout ça, un « jour qui n’est pas fait comme un autre » dirait ma mère, je m’effondre, incapable de ressentir la Présence, vivant un égo totalement au commande. Je me dis « j’arrête, ma douleur est trop immense, Seigneur vient me chercher, je ne comprends rien aux règles de vie sur Terre. Je ne sais pas comment ne pas m’empêtrer dans les filets de mon inconscient, j’en ai ras-le-bol. Viens me chercher, je veux mourir. » Cette scène est encore marquée dans ma mémoire (ah oui, j’ai une super bonne mémoire) : je suis dans ma chambre, par terre, en pleurs. Je finis par me redresser avec la ferme intention de trouver un moyen d’en finir. Il faut croire que Madame la Vie avait d’autre projet me concernant ! Je regardais sur internet, pour stimuler ma créativité en termes de moyen d’en finir, quand j’ai reçu un email d’une amie. Ce message m’a « rattrapée », j’y ai trouvé un appui pour relever la tête.

Une question cruciale a découlé de ce moment de ma vie : est-ce que tu veux vivre ? La réponse fut : je veux vivre par amour pour moi en choisissant de garder mon cœur ouvert.

Acte II : Quels sont les mécanismes qui m’ont fait choisir la Vie ?

Quand le passé n’est pas aidant mais plutôt nostalgique, quand le futur est inenvisageable et le présent inconfortable… vous faites quoi ??!! Ouah, aujourd’hui encore je me demande comment j’ai réussi à passer toute cette période…

Mon truc, ça a été de vivre des petites choses qui m’étaient accessibles dans mon quotidien (les livres, les webinaires, les conférences, les amis). L’emballement de mon mental s’est nettement ralenti. Le temps était pour moi source de peurs, alors seul l’ici et maintenant fut réel. C’était « je fais un pas après l’autre et je prends la mesure du miracle d’être en vie et en sécurité ». Une confiance solide, que rien de terrible ne m’arriverait, s’est instaurée en moi. Je ne peux expliquer cette confiance. Je l’ai expérimentée. Un jour, j’ai ressenti cette solidité en moi et j’ai pu me remettre en marche.

J’ai également arrêté de fuir mon propre spectacle intérieur (qui a un lien avec ma question de Suis-je bien d’ici ?) en changeant mon regard sur le monde : j’ai pris conscience que ce qu’il me montre c’est mon champs de bataille interne. C’est donc sur la façon dont je me traite que j’ai un pouvoir d’action, un pouvoir de changement. Vous avez sûrement déjà lu cette citation de Gandhi « Sois le changement que tu veux voir dans le monde ». C’est possible si l’on prend conscience de tous les tyrans, les tueurs, les manipulateurs, les arrogants, les dictateurs que nous avons en nous. Pour les voir, il est important de se regarder avec tendresse et non avec des yeux de juge, sinon… et bah, le spectacle actuel de notre monde continuera encore longtemps.

Et puis, j’ai (re)connecté la façon dont j’avais envie de vivre, ce qui correspondait au mieux de celle que j’étais. Envie qui évolue régulièrement. Encore aujourd’hui je réactualise le comment j’ai envie de vivre ma vie. Ce n’est pas toujours clair et simple car je porte encore des peurs et des schémas inconscients (oh mince, je ne suis pas encore un être réalisé ???). Alors je tâtonne jusqu’à ce que je reçoive clairement le message de la Vie : ton chemin de joie c’est par ici !

Acte III : Quatre choses que j’ai envie de vous dire

1) L’envie de vivre, et de vivre ici sur Terre, prend racine dans l’expression de qui nous sommes. Qu’est-ce qui nous fait vibrer ? Qu’avons-nous envie d’être, d’explorer, d’ouvrir comme voie ?

2) J’ai découvert que c’est la Vie elle-même qui me veut et quand j’ai contacté ça, un flux d’amour m’a traversée tout le corps. Et cela me traverse à chaque fois que j’y pense. Vous vous rendez compte ? Chaque être dans l’Univers est voulu par la Vie car elle se met au monde à travers nous. Nous sommes issus d’un pur acte d’amour ! Si nous reconnectons ce lien en nous, tant de blessures s’apaisent. Notamment celle de ne pas avoir été désiré ou le sentiment de ne pas avoir été désiré. De ne pas être celui ou celle que nos parents voulaient. De ne pas être à la hauteur des attentes de nos parents…

3) Cette question de l’envie de vivre m’a faite plonger au cœur de mon Humain. Savoir que je viens des étoiles (réponses qui me sont venues en expansion de conscience) m’a fait du bien à l’âme et à l’égo. Ce fut comme une caresse toute douce sur une interrogation un peu floue mais bien présente. Ressentir que c’est la Vie qui m’a mise au monde m’a fait me sentir vivante dans mon corps, en tant que Céline, et m’a rempli d’amour. Les deux combinés me font dire à présent, de façon consciente « Je suis ok pour vivre une vie d’Humain, ici sur Terre ».

4) A ceux qui ne se sentent pas chez eux, ici sur Terre – et à qui je peux me relier si facilement ! – j’ai envie de vous dire que vous n’êtes pas d’un monde, que vous n’êtes pas d’un ailleurs car c’est la Vie qui se vit à travers vous. Ce qui veut dire que votre monde vous le portez en vous. Vous pouvez vivre ce qui vous fait joie en étant vous-même. Cela demande de l’introspection, de s’écouter, de se faire confiance, de sortir des croyances sur comment devrait être notre monde. C’est la qualité de votre vie avec vous-même qui vous donnera les meilleures chances de vivre dans un monde qui vous convient.

J’ai choisi de garder mon cœur ouvert et je peux vous assurer qu’il a mal et pleure régulièrement. En même temps, pour vivre mon rêve d’une Terre sur laquelle les Hommes vivent dans le respect des uns des autres et de toutes formes de vie, je n’ai que la voie du cœur pour me montrer le chemin. Vous qui avez dit oui pour une incarnation sur Terre, je vous dis bienvenue ! Et je salue, à travers ces mots, votre parcours de vie et votre courage à rester debout. Mon cœur est mon plus bel outil pour me relier à vous et accueillir le précieux du vôtre. Douce vie à vous !

Chaleureusement,
Céline VINCENT
www.douceurdelame.fr

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